Smart Cast, start-up accompagnée par Atlanpole, a terminé son premier exercice fin décembre 2016 avec la réalisation de 38 logements. L’entrée de partenaires financiers va lui permettre de se structurer et financer son développement commercial. Pays de la Loire Développement intervient en co-investissement avec Construction Venture, et ABAB à hauteur de 550 K euros. BPI France interviendra avec des établissements bancaires pour un financement global de 1 million d’euros.
Créée en 2015 par Augustin Masurel, la société Smart Cast propose un procédé novateur de fabrication des planchers béton coulés pour les constructions neuves d’habitations collectives.
Son fondateur, fort de son expérience d’ingénieur travaux chez Bouygues construction, s’est lancé dans l’étude et la fabrication d’un procédé de plaque de coffrage qui intègre les données et le pré-perçage des différents réseaux : chauffage, électricité, eau et gaz. Cette solution permet de s’affranchir de nombreuses contraintes du chantier et de réduire le coût global de construction.
L’impact sur la sécurité et l’ergonomie au poste de travail sont des atouts déterminants du procédé Smart Cast pour les compagnons.
Un marché large en France et à l’international
Dans un contexte difficile depuis 2008, les entreprises du bâtiment ont besoin de moderniser leur organisation. Smart Cast est une solution pertinente d’un point de vue compétitivité, sécurité, qualité et délai, qui peut intéresser un marché de 185 000 logements collectifs neufs par an en France et avoir des débouchés auprès des pays à coût de main d’œuvre élevée.
Les atouts de la réussite : Expertise, brevets & clients référents
La société a su développer une offre différenciante qui répond à un réel besoin de marché et reçu différentes distinctions dont en 2016 le Prix Bouygues Innovation et le titre d’ingénieur entrepreneur de Demain par l’Usine Nouvelle. Le procédé a fait l’objet de 2 brevets, et la start-up a déjà collaboré avec les principaux acteurs du marché : Bouygues, Vinci, Eiffage.
Le dirigeant prévoit un CA multiplié par 10 à l’horizon 2020.