Divoluci, plateforme de gestion des urgences et soins non programmés
est mise gratuitement à la disposition de tous les professionnels de santé pour faciliter l’orientation des patients atteints ou suspects de Coronavirus.
A son échelle, la startup, accompagnée par Atlanpole depuis plus de 2 ans, souhaite apporter sa contribution à cette lutte et soulager de tâches non médicales les services d’urgences, les centres d’appel ainsi que les médecins généralistes et leur secrétariat, qui sont ensemble sur le front du combat contre le COVID-19.
Qu’apporte Divoluci dans la situation actuelle ?
Via l’application, un médecin généraliste ou tout autre émetteur peut, après auscultation d’un patient, l’adresser à un réseau de soin, un ou plusieurs spécialistes ou un service d’hôpital dédié.
Le patient est reçu rapidement, dans un délai ne dépassant généralement pas les 24 heures. L’adressage au bon destinataire, rapidement, l’évitement des urgences – participant par là même à leur délestage – permet à l’ensemble des acteurs de gagner en efficacité, ce qui, dans le contexte d’épidémie actuel, est primordial.
La startup a d’ailleurs répondu à l’Appel à projet du Ministère des Armées sur la recherche de solutions innovantes, qu’elles soient d’ordre technologiques, organisationnelles, managériales ou d’adaptation de processus industriels, qui pourraient être directement mobilisables afin de notamment limiter les contraintes pendant la période de crise.
Qui est Divoluci ?
Divoluci, start-up nantaise, accompagnée par Atlanpole et par ailleurs soutenue par la BPI et ADN Ouest.
Divoluci est une application de diagnostic, d’orientation et de suivi de patient, de sa réception à l’ensemble de son parcours de soin. L’idée directrice de l’application est de délester les services d’urgence et d’optimiser le parcours de soin des patients, afin qu’ils soient pris en charge de la manière la plus douce et la plus rapide possible.
A titre d’exemple, fin 2019, L’URML (Union Régionale des Médecins Libéraux), avec le soutien de l’ARS des Pays de la Loire, leur a confié la mise en place du réseau de gestion de la bronchiolite pour Nantes et sa région.
Ce dispositif novateur a permis, une fois le diagnostic établi pour un nourrisson, de l’hospitaliser directement à son domicile, sans passer par le Centre Hospitalier, et de mettre en place de manière automatique les visites de puéricultrices à domicile. Cette rencontre, au sein d’un cadre familier, rassurait les familles et donnait lieu à des échanges plus approfondis qu’en structure hospitalière. Les médecins ont observé un nombre plus réduit de passage en Centre Hospitalier, et des séjours raccourcis.