Fondée en 2015, la startup i-SEP [accompagnée par Atlanpole] parachève la dernière version de son prototype d’auto-transfusion sanguine per-opératoire. Elle vient d’être primée dans le cadre d’un Programme d’Investissements d’Avenir, à travers le dispositif Projets de recherche et développement Structurants pour la Compétitivité (PSPC). Cette aide de 3M€, complétée par un financement FEDER d’un montant de 500 000 € de la Région Pays de la Loire, va lui permettre de finaliser le développement de son innovation et contribuer à franchir les barrières cliniques et réglementaires nécessaires à sa commercialisation.
Dès début 2016, l’entreprise noue deux partenariats fondamentaux avec l’Etablissement Français du Sang Centre Pays de Loire et l’Ecole Vétérinaire de Nantes Oniris. Ces collaborations ont permis de valider l’hypothèse de départ du Dr. Francis Gadrat, fondateur et Directeur Médical d’i-SEP : la technologie développée par i-SEP permet, à la différence des solutions disponibles actuellement, de rendre au patient ses plaquettes en plus de ses globules rouges. Elle apporte ainsi un progrès significatif en termes de qualité du sang.
Fin 2017, afin de poursuivre son développement, i-SEP s’est attachée à la création d’un consortium avec l’école vétérinaire Oniris, le CHU de Bordeaux et à un rapprochement avec les CHU de Rennes et de Nantes. Après un process de sélection exigeant, leur coopération a retenu l’attention de l’Etat qui, dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), a décidé d’attribuer un financement de plus de 3 millions d’euros à travers un dispositif PSPC, sous forme d’aide remboursable et de subvention : l’Etat, dans le cadre du « Programme d’Investissement d’Avenir », soutient le projet porté par la société i-SEP en collaboration avec le CHU de Bordeaux et l’établissement public ONIRIS dont le but est de développer le premier dispositif de récupération sanguine péri-opératoire des globules rouges et des plaquettes, avec la conviction que ce projet permettra à i-SEP de développer sa proposition de valeur sur les principaux marchés mondiaux.
En complément, i-SEP vient d’obtenir une subvention de plus de 500 000 € de la Région Pays de la Loire, à travers le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER).
En quête d’un nouvel investisseur pour franchir les barrières cliniques et réglementaires et préparer son lancement commercial
La technologie développée par i-SEP est aujourd’hui brevetée dans 13 pays et 2 nouveaux brevets ont été déposés fin 2017, suivis de rapports de recherche sans objection sur leur caractère inventif. L’entreprise va mener durant le deuxième semestre 2019 une étude clinique pour démontrer la sécurité et la performance de son dispositif. Le marquage CE prévu début 2020 permettra d’initier sa commercialisation. L’entreprise espère en effet équiper à terme les principaux établissements hospitaliers français puis européens. L’ambition est également transatlantique, des contacts sont engagés avec les autorités américaines (FDA) afin de préparer l’enregistrement puis l’export d’un équipement dont l’efficacité technologique doublée d’une interface intuitive permettra à chaque établissement de l’intégrer au plus vite dans ses procédures.
Afin de finaliser ces étapes préalables à la mise sur le marché, i-SEP est aujourd’hui en quête d’un nouvel investisseur. La startup sait déjà qu’elle pourra compter sur l’accompagnement du premier de ses partenaires : « GO CAPITAL, investisseur historique d’i-Sep, renouvèlera son soutien. » affirme Leila Nicolas, Directrice de Participation.
« Les installations dont nous disposons désormais au sein de la pépinière Bio Ouest – des laboratoires pour procéder aux expérimentations et aux analyses de sang, une salle blanche pour assembler le dispositif de traitement du sang en conditions stériles, et des ateliers pour développer et assembler nos prototypes – nous permettent d’envisager l’avenir sereinement. Nos projections nous guident vers une levée de 2 millions d’euros pour mener à bien le lancement de notre machine. Nous sommes donc aujourd’hui à la recherche d’un co-investisseur qui complètera l’apport de notre actionnaire historique. » explique Sylvain Picot, son Président.