Le directeur des Fermiers de Loué, Yves de la Fouchardière, a été élu Président du Conseil d’Administration d’Oniris (actionnaire d’Atlanpole) lors de la séance du 11 mars 2021.
Détenteur d’un BTS productions animales, et ayant suivi la session génétique animale à l’INA-PG, Yves de la Fouchardière devient à 22 ans directeur de la sélection avicole de la Sarthe et du Sud-Ouest (SASSO). Il occupera ce poste de 1984 à 1996, période au cours de laquelle il assurera, notamment, la construction d’un centre de sélection à Sabres (département des Landes) utilisant les nouvelles technologies de génétique et de sélection (insémination artificielle) et la création du concept de la femelle récessive universelle (ses descendants seront toujours du phénotype du coq) qui fera la réussite de la SASSO.
En 1996, il laisse la direction de la SASSO qui emploie désormais 50 salariés avec 70 % de son chiffre d’affaires à l’exportation et prend la direction du groupe CAFEL (Les Fermiers de Loué), coopérative d’éleveurs produisant des volailles de chair et des poules pondeuses élevées en liberté, Label Rouge et bio. Cette coopérative regroupe 1100 éleveurs sur 3 départements : la Sarthe (principal), la Mayenne et le Maine et Loire. Le groupe Loué comporte un groupement de producteurs, un couvoir, une usine d’aliments et des activités secondaires.
Né à Nantes et redevenu ligérien depuis 25 ans et sa prise de fonction au sein des Fermiers de Loué, Yves de la Fouchardière est très attaché à la région Pays de la Loire.
« J’ai accepté d’être président d’Oniris pour plusieurs raisons qui se complètent : je trouve très intéressant le regroupement des deux écoles, dans une région où l’importance de l’agroalimentaire n’est pas à démontrer. Je connais Laurence Deflesselle (la directrice générale d’Oniris) depuis longtemps et j’apprécie beaucoup son dynamisme et son approche toujours positive. J’ai hâte de connaître les équipes de recherche parce que ma curiosité personnelle en a vraiment besoin. Je souhaite continuer à comprendre comment les nouvelles générations s’impliquent dans les questions touchant l’environnement et le bien-être animal ».
« Il n’est pas évident d’avoir un acteur du monde de l’élevage très actif et motivé pour s’intéresser à une école, qui accepte de prendre cette fonction bénévole, signe de l’intérêt porté à l’avenir de la formation vétérinaire ainsi que des métiers de l’agroalimentaire » a quant à elle déclaré Laurence Deflesselle, directrice générale d’Oniris depuis le 16 novembre 2020.