Portrait Publié le 24 novembre 2017

Anaïs VIVION

Entreprise : BEAPP

Poste : Dirigeante

Année de création : 2011

Atlanpole : Le Pitch de votre entreprise Anaïs VIVION :

Nos métiers consistent à créer des applications numériques innovantes avec une approche mobile first. Entrepreneurs, responsables innovation,mobile ou marketing dans des grosses structures viennent nous voir avec une problématique ou une idée; nous les aidons à créer de nouvelles offres digitales pour les aider à transformer leurs entreprises. Pour atteindre cet objectif, les équipes utilisent les méthodes de design thinking , animés par nos responsables UX, ingénieur et designer d’interface. Une fois que le projet est défini, nous développons les applicatifs et les suivons ou alors, nous aidons nos clients à internaliser le développement pour qu’ils soient autonomes.

 

Nous comptons parmi nos clients des grands comptes, des ETI et des PME. Je peux citer en exemple Le Cabinet Lefeuvre, 20minutes, Quo Vadis, Vinci, etc. avec qui nous créons des nouveaux dispositifs digitaux.

A. : Des résultats à donner maintenant? A. V. :

Les 3 co-fondateurs dont moi-même sommes toujours présents, et nous avons autour de nous une équipe de 25 personnes qui va s’étoffer d’ici la fin de l’année, pour atteindre 30 personnes.

Depuis six ans, Beapp a réalisé plus d’une centaine de projets innovants pour ses clients.

A. : L’origine A. V. :

J’occupais une fonction marketing dans une entreprise à Bordeaux. Avec deux collègues, un designer et un ingénieur, on a eu l’idée de créer une plateforme pour industrialiser les applications mobiles. J’ai rassemblé l’équipe et nous nous sommes installés à Nantes.

Atlanpole est le premier organisme que nous avons rencontré car l’entreprise dans laquelle je travaillais était accompagnée par la technopole de Bordeaux.

A l’origine de Beapp en 2011, nous voulions être le « WordPress » du mobile: plateforme web qui permettrait de créer des applis mobiles. Au lancement, le time to market n’était pas bon et les éditeurs qui se posaient la question de comment innover sur les plateformes mobiles sont venus nous voir pour nous confier leurs projets et les réaliser en mode « Start-up ». C’est-à-dire avec une vision marketing, design et technique et des processus agiles !

A. : Un moment décisif A. V. :

Nous avons fait toutes les erreurs qu’une startup fait, persuadés qu’on avait un produit génial !!

Le problème était qu’on ne vendait pas, car en 2012 le marché n‘était pas mûr.

Le seul point positif c’est la visibilité que nous a donné cette plateforme. Sans action de prospection de notre part, les clients sont venus nous voir directement. Cette multitude de demandes entrantes nous a poussé à opérer un pivot en Août 2013. Beapp s’est repositionné en  agence. Il a fallu le digérer, expliquer aux équipes qu’au lieu de rejoindre une startup internationale, ils travaillent dans une agence régionale !! On a mis 1 an à se repenser en agence, à avoir un vrai projet stratégique.

A. : Accélérateurs de parcours A. V. :

J’ai créé Beapp à 23 ans et avec 1000 euros en poche ! On était jeunes, pour que cela ne soit pas un frein, il a fallu s’entourer et être à l’écoute. On n’aurait jamais pu démarrer sans les conseils d’Atlanpole : j’ai bénéficié d’une aide pour l’obtention d’un prêt bancaire et surtout de « bonnes pratiques » ainsi que du dispositif Pionnières dédié à l’entrepreneuriat au féminin.

Nous sommes aujourd’hui dans les locaux de Lumiplan, le fondateur, Jacques Daniel, nous a mis des bureaux à disposition dès le début. J’ai été entouré de beaucoup de bienveillance. Je peux citer également le réseau Entreprendre Atlantique.

A. : Obstacles A. V. :

Le temps pour trouver les premiers financements, et le Management ont été pour moi les principaux obstacles. Le management de la transformation et de la croissance n’était pas évident pour moi, tout comme l’acceptation de mon rôle de chef d’entreprise. Passer de la startup à l’agence, faire grossir l’équipe…

A moins de 10 personnes tu es une famille, au-delà tu es un employeur !

A. : Que reste-t-il à conquérir ? A. V. :

L’objectif pour Beapp, être un acteur reconnu dans l’innovation digitale et mobile !

Je viens également de créer une nouvelle start-up dans le domaine équestre : Képhyre

Son premier produit, Kavale, est un objet connecté pour connaître la position du cheval et du cavalier en cas de chute, ou bien gérer la surveillance du cheval. Ce projet est labellisé par le Pôle Hippolia (pôle de compétitivité équestre).

A. : L’indispensable pour une chef d’entreprise innovante A. V. :

L’ouverture, il faut selon moi savoir se remettre en cause par rapport à ce que dit le client, le marché, son équipe. Les personnes de mon équipe sont également incontournables, il ne me serait pas possible de créer une entreprise toute seule. Sans oublier la passion car on ne travaille pas autant sans passion !!!

A. : Atlanpole Entreprises A. V. :

En tant qu’administratrice, je me suis beaucoup impliquée dans le séminaire collaborateur Atlanpole Entreprises l’année dernière. Le gros atout de cette association est la qualité des membres, on a tous des projets innovants, à des stades différents mais tous dans des « mood » ambitieux. Dans le giron d’ Atlanpole, il n’y a que des projets innovants et ambitieux ; on apprend par conséquent beaucoup !

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