Incubation
MAÅGM, de la Terre… et de la Lune

Spécialisée dans les instruments scientifiques à fibre optique pour les géosciences, la jeune pousse MAÅGM, récemment incubée au sein de Le Mans Innovation en Sarthe dans le cadre de l’Incubateur régional de la recherche publique Atlanpole, développe des capteurs optiques ultra-précis pour surveiller notre planète… et explorer l’espace.

De la recherche fondamentale à l’entrepreneuriat deeptech

Après 15 ans passés à explorer les potentialités des gyroscopes à fibre optique pour les géosciences, Frédéric Guattari fonde MAÅGM en 2024 avec cinq associés de haut niveau, dont deux membres de l’Académie des technologies. Son ambition ? Concevoir des capteurs optiques miniaturisés et extrêmement sensibles, capables de mesurer des mouvements infimes : ceux des séismes, des volcans, mais aussi ceux de la Terre dans l’espace. En collaboration avec des institutions comme le CNES, l’Institut de Physique de Paris, le LAUM ou l’ESEO, MAÅGM travaille à des projets de mesure embarquée à la surface du globe comme dans les missions lunaires. Sa technologie de rupture pourrait à la fois améliorer la compréhension des ondes gravitationnelles et révolutionner la prévention des risques naturels.

Une technologie de précision pour explorer le réel

Les gyroscopes développés par MAÅGM utilisent la lumière comme capteur de mouvement, capable de détecter des rotations infimes avec une extrême précision. En enroulant une fibre optique sur elle-même, on crée un système assez sensible pour ressentir la rotation de la Terre ou les plus légers frémissements du sol. Ces outils sont déjà utilisés par les sismologues et les volcanologues, et pourraient demain équiper des missions spatiales, ou surveiller à distance l’activité géologique sous-marine, en zone volcanique ou dans les profondeurs minières.
MAÅGM incarne une vision de la science appliquée : mettre l’optique de pointe au service de la compréhension de notre planète… et de l’univers.

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