Incubée par Atlanpole, Circéo développe une solution robotique inédite de captation et de séquestration du CO₂ en haute mer, à l’aide de drones marins semi-autonomes alimentés par des énergies renouvelables. Une technologie au service de la capture carbone.

Créée en janvier 2025 par Fabien BARDINET (CEO), Michel SOUBRIER (COO) et Boris MORINIERE (CTO), Circéo conçoit des voiliers autonomes capables de capter durablement le CO₂ atmosphérique. Ces drones marins, propulsés par les vents forts disponibles en haute mer, utilisent une turbine embarquée pour produire l’électricité nécessaire à une réaction électrochimique innovante : la minéralisation du CO₂ dissous dans l’eau de mer. Le GIEC considère que ce procédé est un des plus prometteur pour la séquestration du carbone à long terme. Circéo s’inscrit dans la stratégie d’extraction du carbone atmosphérique (CDR), en forte croissance, estimée à 1 000 milliards de dollars d’ici 2030.

Un modèle pensé pour le capture carbone

Circéo cible en particulier la décarbonation du secteur aérien, responsable d’environ 1 Gt de CO₂eq par an. La startup ambitionne de déployer à horizon 2035 une flotte de 100 drones, chacun capable de capter de l’ordre de 20 000 tonnes de CO₂ par an. L’objectif : générer 500 M€/an de chiffre d’affaires via la vente de crédits carbone certifiés à prix fixe, indépendamment des marchés de l’énergie. Ces crédits seront commercialisés via des plateformes ou à travers des contrats d’offtake. Portée par une équipe expérimentée dans la robotique, Circéo promet d’être une des pépites technologiques du Carbon Dioxide Removal en Europe.