C’est désormais une obligation pour l’ensemble des membres de la WAZA (World Association of Zoos and Aquariums). D’ici 2023, tous devront s’équiper d’un système d’évaluation du bien-être animal.
Longtemps associés uniquement au champ des loisirs, les parcs zoologiques portent aujourd’hui des enjeux éducatifs, de recherche et de conservation du monde animal. Pourtant, rares sont ceux outillés pour mener de manière scientifique et efficace cette évaluation du bien-être de leurs hôtes. Face à l’intérêt grandissant des parcs zoologiques pour ce sujet et à la nécessité d’avoir un processus d’évaluation commun dans chaque parc, Ana Pascaud, alors en thèse vétérinaire chez Planète sauvage, a conçu le projet SAWA. Une solution numérique pour évaluer le bien-être animal de manière continue, objective et scientifique !
Au-delà même d’offrir une alternative plus efficace et moins chronophage à l’incontournable tableau Excel utilisé pour la traçabilité des mesures, SAWA propose un plan d’actions associé à l’analyse des mesures pour améliorer le bien-être des animaux.
Il existe plus de 300 parcs animaliers en France et approximativement 10 000 dans le monde. Même si l’obligation ne concerne pas encore l’ensemble des parcs, le marché est vaste ! Et plus des ¾ des institutions zoologiques ne disposent d’aucun protocole d’évaluation scientifique.
SAWA vient d’être incubé à Atlanpole et rejoint la promotion Jean-Luc Longeroche. Le projet fait actuellement l’objet d’une étude de faisabilité sur l’interfaçage du logiciel avec les utilisateurs. L’application viendra répondre à un enjeu majeur, celui de permettre une évaluation scientifique au service du bien-être des animaux des zoos et des aquariums. A terme, son objectif est de couvrir le suivi toutes les espèces.